NOTE PROSPECTIVE SUR LES RELATIONS AVEC L’AFRIQUE

Coleman
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NOTE PROSPECTIVE SUR LES RELATIONS AVEC L’AFRIQUE

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NOTE PROSPECTIVE SUR LES RELATIONS AVEC L’AFRIQUE

********************Les relations avec l’Afrique est uneprioritéde la politique étrangère de notre pays.

Au cours de ces derniers mois notre pays a pu se positionner en tant qu’acteur important dans l’agenda africain,à la fois sur le plan bilatéral, sous régionalet par rapport aux partenaires internationaux de l’Afrique.

SUR LE PLAN BILATERAL:

Les visites de Sa Majesté le Roi ont donné l’ossature de la nature du renforcement des relations bilatérales avec les principaux partenaires africains du Maroc.

Le renforcement du partenariatstratégiqueavec le Sénégal,la Cote d’Ivoire, la Guinée et le Gabon devra continuer à constituer la priorité de l’action diplomatique en Afrique.

La Commission de suivi des accords avec ces pays devra être renforcée afin d’en faire un instrument d’élaboration de stratégies adaptées visant à assoir ce partenariat sur des bases pérennes.

Ce partenariatavec ces pays-clésdu premier cercledevraitservir de modèle au renforcement des liens avec d’autres pays africains proches du Maroc,notamment ceux en Afrique Occidentale et Centrale.Le Burkina Faso, le Niger,le Togo, leBenin,le Tchad, la RDC, le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Congo, les Comoreset la RCA sont les paysqui devraient êtreconcernés par cette perspective.

S’agissant du Mali, il conviendrait de poursuivre les diverses actions et initiatives engagées à l’occasion des visites royales en prenant en considération le retour en force de l’Algérie sur la scène malienne.

Le troisième cercleest constitué de paysavec lesquelsnotre paysdispose déjà d’un socle assez solide de relations qu’il convient de renforcer et de diversifier et de pays offrant de réellesetprometteuses perspectives de développement de relations politiques et économiques.Il s’agitde la Gambie, de la Guinée Bissau, du Cap Vert, du Liberia, de la Sierra Leone,de Sao Tomé et Principe,de Djibouti,de l’Erythrée,du Burundi,du Ghana, du Kenya, de Madagascar, de Maurice et des Seychelles.

Un quatrième cercle est constitué de pays qui offrent des perspectives encourageantessoit sur le plan politique soitsur le plan économiquequ’il conviendrait d’exploiter. Il s’agit del’Angola, del’Ethiopie, du Rwanda etde la Tanzanie.

Le dernier cercle est constitué en majorité de pays de l’Afrique australe et orientale dont la majorité adopte des positions hostiles à notre pays en tête desquels se trouve l’Afrique du Sud, la Namibie et l’Ouganda.

L’Afriquedu Sud, du fait de son poids politique et économique au niveau continental et mondial et de l’influence déterminante qu’elle exerce dans sa sphère d’influence,est un pays incontournableavec lequel il est impératif d’envisager une amélioration des relations.L’ouverture de canaux de dialogue politique tant avec l’Afrique du Sud qu’avec ces pays est indispensable.

SUR LE PLAN SOUS REGIONAL

Lanon appartenance à l’Union africaine ainsi que la nécessité de compléter le schéma d’ouverture économique du Maroc sur les principaux partenaires du Nord (Union Européenne-Etats Unis) et du Sud (Turquie-Accord d’Agadir), impose plus que jamais la conclusion d’un accord de partenariat économique avec la CEDEAO et avec la CEEAC.

Cette nécessité devient urgente du fait de la conclusion par l’Union Européenne des APE avec ces pays, accords destinés à remplacerla Convention de Lomé qui régissaitles relationssur le plan commercial entre l’UE et les pays ACP.

Au plan politique,la CEN-SADest la seule et unique organisation,qui offre un espace d’ouverture régionaleà notre pays.Cette organisation, qui regroupe 24 pays africains dont la majorité appartient à la zone Saharo-Sahélienne,constituele cheval de Troie de notre pays pour s’imposer dans la zone Saharo-Sahélienne et faire échec aux manœuvres de l’Algérie visant à exclurele Marocdes processus concernant cette zone stratégique.


Il est impératif de sauvegarder l’existencede cette organisation, de l’investir et d’en faire un instrument de renforcement du positionnement du Maroc sur toutes les thématiques intéressant le continent.En raison de la situation prévalant en Libye, il serait souhaitable d’envisager la délocalisation au Maroc, à titre temporaire des services du Secrétariat Exécutif.Il estégalementhautement souhaitable de fixer la date du prochain Sommet de l’organisation prévu de se tenir au Maroc avant la fin de l’année.

La créationdans la zone Nord Ouest Africained’un espace de dialogue et de coopération,qui regrouperaitle Maroc, le Sénégal, la Mauritanie, le Cap Vert et la Guinée Bissau,aurapour objectif de permettre la consolidation de l’ouverture de notre pays dans sa zonenaturelle de rayonnement.Cet espace pourrait être élargi aux Iles Canaries et aux Açores.

Au plan continental

L’Union Africaine tend à s’imposerde plus en plus comme le cadreexclusifde coopération interafricaine.Cette organisation aen effetentrepris un large processus visant à placer sousson égidetousles processus d’intégration continentale.

C’est ainsi que toutes les Conférences ministérielles africainessectorielles qui préexistaient à l’Union Africaine et auxquelles notre pays étaitmembre seront à court terme concernéespar cette stratégie.
L’Union Africaine vise égalementà s’imposer comme l’interlocuteur privilégié voire exclusifdesacteurs internationaux dans le cadre des partenariats régionaux.Cette problématique concerne les partenariats entre l’Afrique et les autres pays et régions du monde: Union Européenne/Afrique, Japon/Afrique, Chine/Afrique, France/Afrique, Etats Unis/Afrique, Corée/Afrique, Pays Arabes/Afrique, Amérique du Sud/Afrique, Turquie/Afrique, Inde/Afrique, Russie/Afrique, Thaïlande/Afrique, Vietnam/Afrique.Le Maroc qui a réussi à imposer le «format du Caire» dans la plupart de ces partenariats devrait entreprendre des démarches en vue d’assoir définitivement ce cadre enréponse au «format de Banjul» que l’Union africaine veut imposer pour exclure notre pays de ces exercices.

Cette situation obligenotre paysà définir une nouvelle stratégie à même de lui permettre de continuer à être un interlocuteur incontournable sur la scène africaine.C’est une nécessité vitale.
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